**** Mon logis. ****
***…..Amis(e)…! Non je ne fuirais jamais mes verdoyants ombrages et ces verts pâturages pour d’autres paysages ….
***…..Ma demeure!.. Unique témoin de tant de circonstances.
***…..D’abord de ma naissance, d’une pénible délivrance.
***…..De tous ces murs épais, aux vieilles pierres imprégnées par de pénibles décès.
***…..Cette toute petite masure, à mon cœur une villa, dans ce petit village d’Ardenne, blotti en contrebas.
***…..Et ce joli verger marqué par tous mes jeux d’enfance, là même où les ruchers d’abeilles bourdonnaient ! Et qui longtemps après fut tant mon centre d’intérêt.
***…..Dans cette demeure natale où jadis tout en grisonnant, fantasmaient mes parents, et de craindre qu’à mon retour je m’y retrouve seul !
***…..Car à l’âge de mes parents constamment inquiets s’il fallait que je quitte !!! Oh… mes amis(e), mes pauvres amis(e), que les jours passent trop vite.
***….. Et lorsqu’ils s’en iront, mes ascendants aimés, voyageant au travers des étoiles par milliers.
***…..Lorsque enfin fanés par le poids des années, leurs doux yeux resteront clos, et qu’un prêtre en ce jour les aura encensés, dès lors ils dormiront côte à côte dans le tombeau scellé d’une pierre de grés.
***…..Lorsque en rêves, je farfouille les scories de mon cœur, je réalise des lors, les avoir trop peu aimés suite à tant de bonheur octroyé.
***…..Emprunt de ma tristesse, et si je pouvais je donnerais le reste de mon vivant, et pouvoir à nouveau, retrouver les joies par mes parents.
***…..Pouvoir une fois encore poser mes lèvres sur leur front en guise de pardon …
***…..Mais aussi pouvoir pleurer la tête sur leurs genoux, au durant ce spirituel instant…
Ó Copyright D/2015/03 Arthur WILDSCHÜTZ de METZERT Auteur-Éditeur.